Faute d’avoir pu devenir basketteur professionnel (les ligaments croisés), Clément Bénech s’est lancé dans la bande-dessinée avec toute la fougue de l’adolescence. Comprenant un jour qu’il n’avait ni le talent d’Hergé, ni celui de Bretécher, ni celui de Taniguchi, il a enlevé les dessins de ses histoires, et cela a donné un premier roman, L’Été slovène, chez Flammarion. Puis sont venus Lève-toi et charme, Un amour d’espion et récemment Un vrai dépaysement. Notons également un essai sur la photographie en littérature (Une essentielle fragilité : le roman à l’ère de l’image), quelques apparitions dans la presse, un goût pour les oiseaux et quelques tentatives de stand-up.